FAIRE RESPIRER

Emmanuel Chatelain souligne les inquiétudes liées au protocole d’accord pour les anciens abattoirs et le secteur du jardin écologique, malgré l’opportunité apparente d’une remise en état avant rétrocession. Il critique la végétalisation par comblement des bassins, estimant qu’elle constitue un recul par rapport au projet initial apprécié pour son eau et son architecture, et rappelle que les habitants avaient majoritairement voté pour une remise en eau. Il met également en garde contre les risques techniques et juridiques du protocole, qui pourraient entraîner litiges et malfaçons, et estime que certaines prescriptions, comme la conservation de passerelles sur des terrains asséchés, sont incohérentes. En l’état, il juge la délibération trop incertaine pour être votée.

Vanessa Duhamel soutient fermement la motion en solidarité avec Christophe Gleizes, journaliste lillois condamné arbitrairement à sept ans de prison pour avoir exercé son métier. Elle dénonce cette injustice et rappelle que la liberté de la presse est un pilier fondamental de la démocratie. Faire Respirer Lille appelle à sa libération immédiate et à une action diplomatique pour faire annuler cette condamnation, tout en soulignant que de nombreux journalistes dans le monde subissent intimidations et emprisonnements pour informer. Cette prise de position réaffirme l’engagement de Lille pour les droits humains, la justice et la liberté d’expression.

Vanessa Duhamel alerte sur la crise profonde du commerce de proximité à Lille, avec de nombreuses fermetures récentes et des loyers jugés insoutenables. Elle souligne que les aides symboliques, comme les décorations ou marchés festifs, ne suffisent pas. Elle appelle à un plan d’urgence municipal reposant sur cinq axes : lutte contre les loyers élevés via préemption et rénovation, taxation progressive de la vacance locative, accompagnement économique et social des commerçants, amélioration de l’accessibilité et sécurisation des trajets et espaces commerciaux. L’objectif est de préserver un tissu commercial vivant et attractif, malgré les mutations économiques et les nouveaux modes de consommation.

Emmanuel Châtelain souligne que la transformation de LMH en Société d’Économie Mixte offre à Lille la récupération de parcelles, essentiellement des espaces verts et aires de jeux, et insiste sur la nécessité d’un aménagement et d’un entretien ambitieux, concerté avec les habitants. Il rappelle l’importance de ces lieux du quotidien pour le cadre de vie, la durabilité et la participation citoyenne, illustrant par des réussites comme le square Faraday et des échecs comme le projet de forêt urbaine à Fives. Il conclut en appelant à un plan concret et transparent pour valoriser ces espaces essentiels aux quartiers.

Ingrid Brulant dresse le constat d’une détresse humaine aiguë liée aux addictions à Lille, source de souffrance pour les personnes concernées comme pour les riverains. Elle affirme que la répression seule est insuffisante et défend les Haltes Soins Addiction comme outil de santé publique efficace. Tout en rappelant le soutien de principe déjà voté, elle souligne le manque de consensus local. Elle propose donc la création d’un groupe de travail pluraliste pour construire un projet concret, partagé et prêt à être déposé, au nom de la santé publique, de la sécurité et de la cohésion sociale.

Vanesse Duhamel propose de faire de 2026 une « année Salengro » pour le 90ᵉ anniversaire de la mort de Roger Salengro, victime d’une campagne de calomnies. Au-delà de son bilan social, le texte souligne l’actualité de son destin à l’heure des médias de scandale et des rumeurs. Il affirme la portée universelle et démocratique de sa figure et prévoit une mobilisation de la jeunesse et des associations autour de colloques et d’événements dédiés à l’éthique publique, à la protection des élus, à l’éducation aux médias et à la défense de la démocratie.

Ali Douffi, par la voix de son groupe, soutient les subventions aux clubs sportifs mais affirme que la majorité municipale a reculé. Il souligne deux revirements positifs mais tardifs : l’alignement des subventions sur la saison sportive, défendu depuis six ans, et le retour au versement 80 % en début d’année après une réforme jugée improvisée et pénalisante pour les clubs. Il déplore en revanche un échec majeur du mandat : la disparition de trois clubs de haut niveau, faute d’anticipation et d’accompagnement. Il conclut en rappelant que le sport n’est ni une dépense ni une variable d’ajustement, mais un pilier essentiel de cohésion, de santé et de rayonnement pour Lille.

Violette Spillebout dénonce un rapport budgétaire alarmant, une épargne nette proche de zéro, un endettement qui s’aggrave et des investissements irréalistes en fin de mandat. Elle critique le manque de transparence, l’absence de PPI accessible aux élus et l’inaction face aux alertes de la CRC. Elle appelle à maîtriser les dépenses, revoir les priorités et sécuriser l’avenir financier de Lille, Hellemmes et Lomme.

Vanessa Duhamel reconnaît les progrès de la Ville en matière d’égalité mais souligne la persistance d’écarts de rémunération, de vulnérabilités féminines, de dispositifs anti-violences peu utilisés et d’une budgétisation encore trop timide. Elle appelle à des indicateurs clairs, une vraie mixité des métiers, une répartition équitable du temps de travail et une évaluation solide des actions.

Emmanuel Châtelain pointe un rapport riche mais illisible : avalanche de chiffres, peu de comparaisons, objectifs mal suivis. Il salue certaines avancées comme l’énergie, les plantations mais souligne les incohérences entre quartiers, l’insuffisance des données GES et le retard sur l’électromobilité. Il réclame plus de clarté, de transparence et d’ambition concrète.

Violette Spillebout dénonce le retard et l’arrêt du déploiement des caméras de vidéoprotection à Lille malgré leur efficacité prouvée. Elle souligne l’insécurité persistante dans plusieurs quartiers, plaide pour un déploiement urgent et étendu, avec technologies modernes, co-construction avec habitants et police, et appelle le Maire à assumer pleinement sa responsabilité pour protéger quotidiennement les Lillois.

Violette Spillebout soutient les subventions aux unions commerciales locales mais dénonce la politique municipale inefficace face à l’effondrement du commerce lillois : fermetures, loyers exorbitants, vacance des locaux, perte d’attractivité. Elle réclame un plan d’urgence : foncière municipale, encadrement des loyers, transports et stationnement adaptés, sécurité, propreté et soutien concret aux commerçants.

Ingrid Brûlant propose une motion pour faciliter l’engagement des citoyens comme assesseurs dans les bureaux de vote. Elle appelle à une organisation plus souple par créneaux horaires, une communication claire et accessible, et la mobilisation des habitants et associations. L’objectif : renforcer la participation démocratique locale tout en valorisant le rôle des bénévoles et agents municipaux.

Vanessa Duhamel salue la qualité de l’affiche 2025 de la Braderie et plaide pour la préservation de cette tradition millénaire. Elle propose un label « Patrimoine culturel immatériel de la France » et un classement UNESCO afin d’assurer la transmission aux générations futures, protéger l’identité lilloise et valoriser la braderie face à la commercialisation et la globalisation.

Vanessa Duhamel alerte sur le contentieux lié aux façades de l’Hôtel de Ville, en attente de réparations depuis plus de 20 ans. Elle dénonce l’inertie municipale, le coût élevé pour les contribuables et appelle à agir rapidement en suivant les recommandations de l’expert judiciaire, afin de sécuriser le bâtiment et respecter le droit de propriété.